Alors que les séances du 25 janvier (Banque Centrale Européenne) et du 30 janvier (Réserve Fédérale des Etats-Unis) avaient généré de la hausse pour le cours de l’euro dollar, ce dernier a une nouvelle fois rejeté sous la résistance des 1.15$, un reflux sur fond (entre autres) de récession technique pour l’Italie (deux trimestres consécutifs de PIB négatif).
Les indices PMI de Markit suggèrent que cette récession pourrait atteindre aussi le secteur manufacturier en Allemagne et en France, un cadre macro-économique qui exerce donc de la pression baissière sur l’euro.
Les cadres macro et micro des Etats-Unis sont toujours en phase d’expansion, c’est seulement le ton moins restrictif de la FED qui représente un facteur de baisse pour l’USD. Le rapport NFP publié vendredi dernier aux Etats-Unis est très solide (+304k vs. 165k estimé, au plus haut en 11 mois). Les chiffres sur l’ISM Manufacturier ont également nettement surpris les attentes : 56.6 vs. 54 estimé. Mais Neel Kashkari (Fed de Minneapolis) a confirmé que la banque centrale attendra une hausse de l’inflation et des salaires avant de poursuivre le cycle haussier des taux d’intérêt. La FED a aussi promis une gestion « flexible » de son bilan, facteur de soutien aux actifs risqués mais aussi source de baisse pour le dollar US.
Les indices PMI de Markit suggèrent que cette récession pourrait atteindre aussi le secteur manufacturier en Allemagne et en France, un cadre macro-économique qui exerce donc de la pression baissière sur l’euro.
Les cadres macro et micro des Etats-Unis sont toujours en phase d’expansion, c’est seulement le ton moins restrictif de la FED qui représente un facteur de baisse pour l’USD. Le rapport NFP publié vendredi dernier aux Etats-Unis est très solide (+304k vs. 165k estimé, au plus haut en 11 mois). Les chiffres sur l’ISM Manufacturier ont également nettement surpris les attentes : 56.6 vs. 54 estimé. Mais Neel Kashkari (Fed de Minneapolis) a confirmé que la banque centrale attendra une hausse de l’inflation et des salaires avant de poursuivre le cycle haussier des taux d’intérêt. La FED a aussi promis une gestion « flexible » de son bilan, facteur de soutien aux actifs risqués mais aussi source de baisse pour le dollar US.
Vincent Ganne,
Analyste indépendant
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